Sur la voie des 4 accords toltèques

 

Si vous êtes dans une quête de développement personnel, les quatre accords toltèques se placent forcément sur votre chemin, à un moment donné. Ils sont un guide, une ligne de vie. Ce ne sont pas des règles à suivre ; ce sont seulement quatre accords à passer avec vous-même. Quatre accords simples et accessibles à tous, qui se présentent sous forme de mantra.

Pourtant, se les approprier, les intégrer et les vivre, demandent un véritable entraînement ! Tant de petites habitudes, auxquelles nous ne prenons plus garde, abîment insidieusement notre vie. Des mots qui outrepassent nos pensées sous la colère, des paroles inutiles qui alimentent les ragots, un malentendu qui entraîne un malaise, une tendance au perfectionnisme qui nous fait oublier l’essentiel du bonheur…

Repensez votre vie à la lumière des Toltèques. Brisez vos croyances limitantes et densifiez votre vie, en passant quatre accords simples, avec vous-même.

 

Les quatre accords toltèques : une quête spirituelle ancrée dans nos actes quotidiens

Pour une fois, la spiritualité n’est pas une simple théorie.

Les Quatre accords toltèques se centrent sur notre façon d’être et d’agir – donc concrète – pour modifier notre façon de penser. L’état d’esprit qui en résulte est plus juste, empreint d’empathie et de bienveillance, pour soi-même, pour ceux qui nous entourent et pour la vie, dans son entièreté.

Le chemin proposé par les accords toltèques ne mène pas à la perfection – la perfection oublie bien trop l’essence de l’être humain. C’est plutôt un cheminement spirituel qui se base avant tout sur nos actes quotidiens. Dans son livre, l’auteur, Don Miguel Ruiz, propose de porter un regard différent sur chacun de nos gestes, chacun de nos mots. L’objectif ? L’harmonie pour et autour de soi.

L’auteur, Don Miguel Ruiz

Mexicain, Don Miguel Ruiz est le fils d’une guérisseuse et petit-fils d’un nagual (chaman). Sa voie semble toute tracée. Pourtant, il s’oriente vers des études de médecine allopathique. C’est à la suite d’une expérience de morte imminente (NDE) qu’il retrouve le chemin de ses ancêtres. Cet événement bouleverse sa vie et sa vision du monde. Il se consacre dès lors à la connaissance et la transmission de la sagesse Toltèque.

Les Toltèques

Le peuple Toltèque est une civilisation qui a vécu dans les années 1000 à 1300, sur le territoire de l’actuel Mexique. Les fouilles archéologiques ont montré l’intérêt qu’ils portaient à l’art et à l’architecture. Ils furent les fervents gardiens d’une connaissance et d’une sagesse ancestrales, régies par les désormais célèbres quatre accords.

Premier accord : Que ta parole soit impeccable

La parole ne nous quitte jamais. Discussion amicale, échange d’informations, monologue interne, débat animé, grand discours,… Orale ou écrite, la parole est présente dans le quotidien de toutes les cultures. C’est elle qui assure le lien, la communication entre les êtres humains. Cela va même bien au-delà : la linguistique traduit notre façon de penser.

Ce don, si banal semble-t-il, recèle une force dont ne mesure pas toujours l’impact. La parole est comme le feu. Il réchauffe, cuit et construit ; mais il peut aussi tout détruire.

De même, les mots peuvent être blessants, l’intonation utilisée méprisante. Les enfants en prennent souvent pour leur grade. Mais heureusement, les mots sont également capables du meilleur. Une parole juste et une écoute attentionnée peuvent faire éclore une personnalité timide ou triste.

Votre parole a un pouvoir sur les autres, mais aussi sur vous-même. Tout ce que vous vous dites, tout ce que vous pensez de vous a une portée bien plus grande que vous ne l’imaginez. Lorsque vous pensez quelque chose de négatif (« je n’y arriverai jamais »), les vibrations engendrées modifient votre organisme physiquement. Tel un poison qui agit sournoisement. Que vous teniez des propos négatifs sur quelqu’un ou à propos de vous-même, l’impact est le même : vous affaiblissez VOTRE énergie. Donc, toutes les médisances inutiles, les réactions dégradantes, les généralités futiles (« ils sont nuls ces politiciens »), sont à proscrire. C’est un exercice difficile, car un des modes de survie humain consiste à rabaisser les autres pour redorer son propre blason. Cela donne momentanément l’impression qu’on est mieux que l’autre ; on croit ainsi éviter le sentiment de ne pas être à la hauteur.

Avoir une parole impeccable ne veut pas dire ne pas émettre de jugement et sourire béatement sans vous positionner. Non. Votre analyse et votre capacité à établir une opinion ont bien évidemment une haute importance. Cependant, vos mots doivent être tournés de façon constructive, ils doivent donner votre avis réfléchi ou reconnaître votre manque d’informations pour en avoir un (« je ne suis pas d’accord avec ces politiciens, mais je n’ai pas de solution idéale à proposer »).

 

Souvent, les mots vont trop vite. Prenez le temps du silence et de l’écoute pour laisser le temps à votre pensée et à votre parole de se coordonner. Prenez du recul pendant une conversation pour vous connecter à l’énergie qui s’en dégage. Si elle est négative, tentez de renverser la vapeur !

Deuxième accord : Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle

Le premier accord concernant la parole est essentiel ; il est celui sur lequel vous pouvez agir quotidiennement. Même s’il vous faudra de l’entraînement ! Ce deuxième mantra vous aidera à avancer dans votre cheminement, quoi qu’il se passe, quoi que l’on dise de vous.

En mettant en œuvre l’accord d’une parole impeccable, vous comprenez que les mots dépassent parfois notre pensée. On parle sans savoir, on s’aligne sur ce que pense un groupe, parce que les personnes de ce groupe comptent pour nous. Prenons un exemple. « Ces parents qui divorcent ne pensent vraiment qu’à eux ».

Or, qu’est-ce que ces mots sous-tendent, en réalité ? La peur que cela nous arrive, la peur d’être moins bien que ce que l’on voudrait (« je ne pense qu’à moi… parfois »), la peur de ne pas faire partie d’un groupe qu’on estime (les familles unies, les personnes altruistes).

Les mots traduisent une façon de voir le monde, avec des filtres qui sont propres à chacun. Tout être humain a sa propre vision de la vie. Mais aucune n’est la panacée. Si le mauvais est facile à définir, le bon l’est beaucoup moins. Dans une situation précise, il existe des milliers de choix qui sont bons. Pourtant, beaucoup de personnes pensent détenir la vérité. La vérité de ce qui est bon pour elle-même… et pour les autres.

Lorsque vous recevez des paroles négatives, vous devez bien saisir leur portée. Elles appartiennent à celui qui les dit. Pas à vous. Elles transcrivent la pensée d’un autre. Vous, vous décidez de vous attacher à ces paroles… ou non. Elles peuvent bien sûr vous importer. Mais modifiez votre état d’esprit afin que cela vienne seulement alimenter votre réflexion, sans vous stigmatiser, ni vous affecter. Attention, ne vous mettez pas sous cloche en vous fermant aux réactions des autres. Restez ouverts et remettez les propos dans leur contexte, c’est-à-dire celui d’une personne qui parle avec SA propre vision.

 Lorsqu’on vous tient des propos négatifs, reformulez-les en commençant par « il/elle pense que… ». « Il pense que la décision que j’ai prise est mauvaise. Elle ne LUI convient pas. Il n’aurait pas agit ainsi. ».

 Attention : ne faites pas non plus une affaire personnelle d’un éloge ! Encore une fois, il peut vous impacter (certainement, même). Mais vous ne devez pas non plus devenir dépendant de l’approbation d’autrui. Si vous faites les choses qui sont justes selon vous et qu’elles trouvent échos chez d’autres personnes, très bien. Si vous faites les choses pour faire plaisir à quelqu’un, donc pour répondre à ses attentes… Les effets risquent de ne pas être à la hauteur, sur le long terme.

Troisième accord : Ne faites pas de suppositions

Le troisième mantra vient en résonance du précédent.

Les médisances prennent souvent racine dans l’interprétation de l’acte, de l’attitude ou de la parole d’autrui. Faire des suppositions, c’est prêter une intention à l’autre. Notre mental fabrique une croyance qu’il finit par tenir pour vraie.

Le travail exigé par l’application de cet accord est subtil, mais il détient un fort pouvoir : celui d‘assainir votre vision du monde.

Nous faisons sans cesse des suppositions, sans même nous en rendre compte. C’est ce qui rend cet accord plus difficile à mettre en œuvre qu’il n’y paraît.

« Il ne m’a pas appelé pour mon anniversaire, c’est que je ne compte pas pour lui. »

« Je ne suis pas assez souple pour faire du yoga. »

« Je n’obtiendrai jamais ce travail, il y a trop de concurrents. »

Certaines suppositions nous concernent directement et deviennent des croyances limitantes. D’autres se dirigent vers les autres et interprètent leurs paroles, leurs actes, ou même quelque chose qu’ils n’ont pas dit ou fait !

Plutôt que d’interpréter et de monter des scénarios – généralement pessimistes –, cherchez la vérité. Le plus efficace, c’est de poser la question au principal intéressé. Osez la curiosité bienveillante. Si vous n’avez pas l’habitude de fonctionner ainsi, cela pourra vous mettre mal à l’aise et vous sembler effronté ou malvenu, dans un premier temps. Mais vous connaissez certainement quelqu’un qui n’a pas peur de dire ce qu’il pense, ni de poser franchement les questions. Que pensez-vous de lui ? Certainement ceci : son franc-parler déstabilise parfois, mais il a bien raison, car au moins, on sait à quoi s’en tenir et les malentendus ne durent jamais bien longtemps.

Souvent, des suppositions se créent avec la routine. On pense que l’autre (son conjoint, ses parents) devrait savoir. Il sait que je l’aime ; il sait que je voudrais qu’il m’invite au restaurant ; il sait que j’ai besoin de temps pour moi… Parfois, il est bon de se rappeler expressément les choses simples, que l’on pense acquises. Exprimer ses besoins – en dehors d’un moment de tension –, se redire que l’on s’aime, que l’autre compte beaucoup, c’est toujours bon à prendre !

Pour vous aider dans le travail sur le troisième accord toltèque, vous pouvez prendre son contre-pied. Lorsque vous vous rendez compte que votre mental élabore une supposition, continuez et faites-en d’autres ! « Il a oublié mon anniversaire, peut-être qu’il est préoccupé, peut-être qu’on devrait se voir plus souvent, peut-être qu’il a une journée chargée en émotions, peut-être n’a-t-il pas eu l’occasion de regarder la date… ». Plusieurs interprétations d’un même acte existent, alors ne vous limitez pas à une seule.

Quatrième accord : Faites toujours de votre mieux

Le quatrième mantra nous invite à la sincérité et l’honnêteté envers soi-même. Il nous guide également vers le respect de soi, à travers la connaissance de nos points forts et de nos faiblesses.

Attention ! Faire de son mieux, ce n’est pas viser la perfection. On ne parle pas ici d’un « mieux » objectif, mais bien d’un « mieux » subjectif. En effet, il prend en considération notre état au moment M. Notre santé, notre forme, nos besoins et nos envies influent directement sur notre capacité à fournir un travail ou une réflexion optimale.

A contrario, ce mantra n’est pas un moyen de se chercher des excuses ! L’idée est bien d’évoluer et de progresser.

Si vous essayez de vous dépasser, en réponse à des pressions externes ou internes, vous irez à l’épuisement, au burn-out. Votre objectif ne sera peut-être donc jamais atteint, car le corps aura lâché avant. À l’inverse, si vous vous contentez de rester dans une zone de confort, en ne fournissant que le minimum, sans vous investir, vous ne progresserez pas. Cela vous conduira dans une léthargie qui vous ôtera toute énergie.

Faire de son mieux, c’est se donner les moyens de la persévérance, dans le respect de son corps et de son mental. Ces moyens peuvent provenir de l’autodiscipline par la méditation, d’un accompagnement extérieur ou d’une motivation externe. Lorsque c’est un objectif qui nous tient à cœur, la motivation interne est souvent suffisante.

Concrètement, ce quatrième accord vous invite à travailler les trois autres mantras sans jugement. Votre parole ne sera pas toujours impeccable, des médisances vous affecteront et vous ferez de nombreuses suppositions. Mais en avoir conscience et, malgré cela, continuer à vouloir vous améliorer en suivant le chemin toltèque, c’est cela « faire de votre mieux ».

Que ce soit dans le cadre de votre développement personnel, de votre travail, de votre vie de famille, de vos hobbies, des tâches quotidiennes, faites de votre mieux. Vous fournirez un résultat apprécié des autres, tout en en ressortant grandi et fier de vous. C’est gagnant-gagnant !

Pour faire de votre mieux, travaillez la pleine conscience. Vivez le moment présent corps et âme, quelque soit l’activité en cours. Ouvrez tous vos sens et connectez-vous régulièrement à vous-même en énonçant le mantra « je donne le meilleur de moi-même ». La méditation et le yoga sont des moyens qui aident à évoluer sur ce chemin. Une pratique régulière modifie vos prédispositions à la pleine conscience. Vous ressentez les effets immédiatement et sur le long terme.

Nos stages de yoga Atma-Home sont construits sur la base des Quatre accords toltèques. Rejoignez-nous si vous ressentez le besoin de vous déconnecter du quotidien pour avancer plus loin sur la voie toltèque du développement personnel. Ces quatre mantras régissent depuis plusieurs années notre vie et nous imprègnent. Nous avons ainsi dépassé des obstacles et repensé notre façon de vivre. Maintenant, nous avons la volonté sincère d’accompagner les personnes désireuses d’évoluer sur leur propre chemin.

Les événements de la vie vous éloignent de vos objectifs ? Faites une pause d’une semaine pour accélérer votre progression et ne plus jamais revenir en arrière. Un stage, c’est un véritable propulseur. Laissez-vous imprégner par la pleine conscience, développez des ressources et intégrez-les pour vous en servir chaque jour.

Posez-nous toutes vos questions. Surtout n’hésitez pas, car pour nous, le lien est essentiel !